Au XIXe siècle la polychromie se décline en longues frises sous les toits de la ville. Les maisons mentonnaises sous les toits s’ornent de fresques et de sgraffiti.
Cet art s’inscrit dans une tradition italienne et alpine et connaît son temps fort entre 1860 et 1930. La proximité des sites de production des pigments que sont la Ligurie, le Piémont et le Roussillon favorise ces superbes créations.
Carlo Cerutti Maori (1828-1890) puis son fils Guillaume, sont les grands créateurs des frises à Menton.
Vers 1900, l’entreprise de Guillaume emploie jusqu’à cent personnes. Plus de 200 frises sont encore visibles dans le Mentonnais et certaines sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques.