Jardin Maria Serena

© Yann Monel

Informations pratiques :
21, promenade Reine Astrid

Visite guidée uniquement

Au pied des falaises qui longent la frontière italienne, la villa Maria Serena étage ses jardins en un lieu appelé « la petite Afrique ».

Une collection de palmiers et de cycas orne ces jardins où strelitzia alba, dracena, bohinia se découpent sur la mer et invitent au voyage.

Créée en 1886 pour la famille Foucher de Careil par Charles Garnier, la villa Maria Serena est acquise en 1922 par un banquier britannique, Henry Konig, qui la lègue à la Ville en 1947. Cette demeure sert aujourd’hui de cadre aux réceptions d’hôtes illustres tels qu’Elisabeth de Bavière, le président René Coty ainsi que de hautes personnalités des arts et des lettres.

Le jardin, qu’il serait peut-être plus pertinent d’appeler palmeraie, est un hymne à la verticalité ébouriffée.

Dès l’entrée , le regard est sollicité par des formes longilignes qui paraissent s’articuler entre elles car les deux plans sont ici séparés par un talus très pentu.

Le plan inférieur est occupé par un ensemble de palmiers où l’on reconnaît Caryota urens, Phoenix canariensis, Washingtonia, Chamoerops humilis, auxquels se mêlent de magnifiques Cycas.

Le plan supérieur, coiffé d’un alignement de cyprès, a l’apparence d’une sombre muraille végétale. Et dans un grand éventail de feuilles semblables aux plumes d’un grand oiseau vert, la puissante gerbe de Strelitzia Augusta assure la continuité entre les deux plans.

Le bassin, avec sa Fontaine au Dragon, apporte un peu de fraîcheur dans cet environnement minéral.

Au milieu d’un cercle de Liliacées qui lui sert d’écrin, le dragonnier Dracaena draco, être fabuleux entre pieuvre géante et harpie diabolique, livre ses multiples bras aux terminaisons chevelues, alors que son stipe ventru et balafré saigne en laissant exsuder d’épaisses gouttes d’un suc vermeil !

Au Nord, en bordure de la voie ferrée, une bande de terre passant derrière la villa, mêle des arbres méditerranéens, pins parasol, caroubiers, cyprès aux essences exotiques – palmiers, Chorisia speciosa, jacaranda, Ficus elastica.

Les peuplements se simplifient et s’homogénéisent graduellement de l’est vers l’ouest, pour finalement s’achever par un double alignement de cyprès.

Aux rives de la méditerranée, la belle époque présente encore villas et jardins, témoins des grandeurs de la Riviera.

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