La culture : c’est à vous !

« Artium civitas », Cité des Arts La devise, inscrite à l’entrée de l’Hôtel de Ville, traduit la vocation culturelle de Menton qui s’exprime dans la valorisation du patrimoine – monuments et jardins. Une vocation confirmée par l’attribution, en 1991, du label « Ville d’Art et d’Histoire » Plusieurs musées, une galerie d’art contemporain et un calendrier événementiel riche – le Festival de Musique, les Colloques « Penser notre temps », le Festival des jardins ...

Chapelle des pénitents blancs

La chapelle de l’Immaculée-Conception est dédiée à la Vierge Marie elle est également nommée Chapelle des Pénitents Blancs dont elle fût le siège. Drapée de ses tentures, elle offre une vision spectaculaire de l’art baroque. Classée monument historique en 1947, elle est entièrement rénové en 1987.

La chapelle de l’Immaculée Conception, ou des Pénitents Blancs, a été édifiée à partir de 1680, dans le quartier du Capitole, sur des terrains situés hors les murs de la cité médiévale, offerts par le prince Louis 1er Grimaldi et la famille de Monléon.

Témoin du glissement de la ville vers l’Ouest, elle est ouverte au culte en 1687. Dès lors et jusqu’à la Révolution française, elle est le siège de la confrérie des Pénitents Blancs. Elle voit sa voûte détruite par le tremblement de terre de 1887. Trois ans plus tard, la voûte est relevée et décorée à la fresque par deux artistes de la région : Guillaume Cerutti-Maori et Patrizio Rogolini.

En 1987, elle est entièrement rénovée. Joyau de l’étroit parvis suspendu entre ciel et terre, cette chapelle est un hymne à l’art de la Contre-réforme. Elle est classée Monument historique en 1947.

Les confréries des Pénitents Blancs étaient nombreuses au Moyen-Age. Elles regroupaient des laïcs dans un but particulier de piété et de charité chrétienne.

Nul n’en était membre par sa fonction, son âge ou son métier mais par son choix, sa libre volonté.
Elles avaient pour cadre la dévotion la plus austère, celle de la pénitence et de la mort.
Issues des compagnies de Flagellants, les Pénitents Blancs en conservent la pratique de la discipline. Leur aube ouverte dans le dos permettait la flagellation d’où l’appellation de « battus ».


LOCALISER SUR LA CARTE


LIRE AUSSI

Les Chroniques de l’Odyssée, A livre ouvert - N°3 - "La dame blanche" (Christian Bobin) Festival des Jardins "Il existe un autre ciel" Les Chroniques de l’Odyssée, A livre ouvert - N°22 - "Le temps des grêlons " (Olivier Mak-Bouchard) Les Chroniques de l’Odyssée, A livre ouvert - N°18 - "Churchill peint la Côte d’Azur" (Paul Rafferty)
RETOUR A L'ACCUEIL