La culture : c’est à vous !

« Artium civitas », Cité des Arts La devise, inscrite à l’entrée de l’Hôtel de Ville, traduit la vocation culturelle de Menton qui s’exprime dans la valorisation du patrimoine – monuments et jardins. Une vocation confirmée par l’attribution, en 1991, du label « Ville d’Art et d’Histoire » Plusieurs musées, une galerie d’art contemporain et un calendrier événementiel riche – le Festival de Musique, les Colloques « Penser notre temps », le Festival des jardins ...

Père Charles-Dominique Albini

Menton, 26 novembre 1790 – Vico, 20 mai 1839
Charles-Dominique Albini naît à Menton au 27 de la traverse du Vieux-
Château.
Il est le septième enfant de Jacques, cultivateur, et de Laurence
née Bosano.
La famille très pieuse est propriétaire de la maison du vieux
Menton et d’une maison avec source et verger aux Castagnins.
Orphelin de mère en 1804 et de père deux ans plus tard, l’enfant fait preuve d’une foi profonde et aspire à la prêtrise.
Il est aidé dans ses démarches par son ami, le curé de l’église Saint-Michel, Aloys-Louis Trenca.

Il entre au séminaire à Nice en octobre 1810.
Il est ordonné prêtre le 17 décembre 1814 en la cathédrale de Nice.
En 1820, il est nommé chapelain des religieuses hospitalières de Saint-Augustin installées depuis peu au couvent de la Madone.
Les religieuses françaises y accueillent des malades nécessiteux.
Très vite, la mère supérieure, intransigeante et autoritaire, s’acharne sur le jeune prêtre.

Entre autres vexations, elle lui interdit de confesser les religieuses de la communauté mais aussi les Mentonnais et les Roquebrunois !
Les autorités reçoivent régulièrement des plaintes de l’orgueilleuse religieuse qui finissent par devenir intolérables au gouverneur de Menton, Monsieur de Villarey.

En 1822, il écrit à son propos au prince de Monaco : « Avec une
tête aussi timbrée, les raisonnements comptent peu ».
En janvier 1823, Le prince décide de renvoyer la communauté en France.

La mère supérieure mourra durant son retour vers Dieppe.
Le prêtre Albini devient alors pour une courte période, vicaire de l’église Saint-Michel de Menton.
Nommé professeur au Grand Séminaire de Nice, il se révèle être
un maître d’une qualité exceptionnelle.
Il y rencontre des missionnaires venus prêcher et trouve ainsi sa véritable voie.

En juillet 1824, il entre à la Société des Missionnaires de Provence qui deviendra les Oblats de Saint- Charles, puis son noviciat terminé, il part prêcher en Provence.
En 1835, il s’installe en Corse où il fonde le Grand Séminaire d’Ajaccio.
Dévoué aux pauvres, il s’épuise dans son amour du prochain et tombe gravement malade en novembre 1838.
Il s’éteint le 20 mai 1839.
En 1851 on transfère sa dépouille dans l’église de Vico, près d’Ajaccio.
Albini mena une vie de foi, d’humilité et de constant dévouement.
Des miracles, des guérisons de malades venus prier sur sa tombe amenèrent le pape Paul VI à déclarer le père Charles-Dominique Albini « vénérable » par décret du 4 juillet 1968.


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