La culture : c’est à vous !

« Artium civitas », Cité des Arts La devise, inscrite à l’entrée de l’Hôtel de Ville, traduit la vocation culturelle de Menton qui s’exprime dans la valorisation du patrimoine – monuments et jardins. Une vocation confirmée par l’attribution, en 1991, du label « Ville d’Art et d’Histoire » Plusieurs musées, une galerie d’art contemporain et un calendrier événementiel riche – le Festival de Musique, les Colloques « Penser notre temps », le Festival des jardins ...

Joseph-Arthème Widmer

Dans la seconde partie du XIXe siècle, Joseph-Arthème Widmer s’installe à Menton pour prendre la direction de l’Hôtel de Paris, propriété de la famille Puppo.
L’établissement est situé au n° 4 de l’actuelle rue Saint-Michel.
Menton connaît alors un plein épanouissement lié au développement du tourisme d’hiver.
Le personnel suisse est particulièrement recherché dans l’hôtellerie pour son professionnalisme.
Joseph Widmer s’éprend de Rose, l’une des filles des propriétaires de
l’hôtel.
Les époux prennent en gérance l’hôtel Mont-Fleuri, situé sur la
colline de l’Annonciade tout en rêvant de construire leur propre hôtel.
Aussi, le couple commence à acheter tous les terrains disponibles sur cette colline idéalement située.
Ils acquièrent ainsi 15 hectares d’un seul tenant.
Seule, la famille Rosenoblet refuse de leur céder une parcelle ce qui,
quelques années plus tard se révélera lourd de conséquences.

En 1897, l’architecte mentonnais Abel Glena, ami et parrain du fils de Joseph, entreprend la construction du Riviera Palace aidé par le jeune Alfred Marsang.
La décoration est confiée à Guillaume Cerutti-Maori.
Le bâtiment, un des plus beaux et des plus luxueux de la ville, est inauguré pour la saison 1898-1899 à une époque où la clientèle cosmopolite, titrée et fortunée ne fréquente la Côte qu’en hiver.
L’été, le couple Widmer poursuit son activité près de Lucerne en Suisse, assurant la direction de leur second établissement, le grand Hôtel du Sonnenberg situé à 716 mètres d’altitude.
Devant le succès des Widmer, les Rosenoblet décident de faire construire sur leur terrain devant le Riviera, un hôtel plus grand et plus beau, le Winter-Palace.
Pour Joseph, c’est le drame.
Pour faire face à cette concurrence, l’hôtel est agrandi et son succès ne se dément pas, mai la guerre de 1914 interrompt cette réussite.
Dès le début des années 1920, l’établissement reprend son activité. Joseph Widmer disparaît.
Son épouse, aidée d’Abel Glena, reprend la direction puis le petit-fils, Guy Cheurlot lui succède en 1937.
L’hôtel fermera définitivement ses portes en 1958.


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