Actualités Menton

Attention ! cet article a plus d'un an.

Hommage aux soldats morts pour la France au Trabuquet

Publié le : 1er novembre 2023 | Par : Ville de Menton

Mercredi 1er novembre, au cimetière du Trabuquet, la cérémonie du Souvenir a débuté par la bénédiction des tombes, officiée par le père Régis, recteur de la basilique Saint-Michel Archange, et le père Michel, vicaire de la paroisse Notre-Dame des Rencontres.

La Ville et les associations patriotiques ont ensuite rendu un hommage aux carrés militaires des soldats morts pour la France : tirailleurs sénégalais, combattants alliés et chasseurs alpins. Les gerbes de la Ville ont été déposées par Yves Juhel, maire, et Patrice Novelli, 1er adjoint, accompagnés d’élus du conseil municipal des jeunes, en présence d’élus, de plusieurs autorités civiles, militaires et religieuses et de porte-drapeaux.
« Le jour de la Toussaint permet d’honorer le sacrifice de ces enfants tombés au champ d’honneur pour la patrie et les valeurs de la liberté, de l’égalité et de la fraternité de notre pays. Quel que fut le conflit concerné, le théâtre d’opérations ou encore l’armée dans laquelle ils servirent, nous devons non seulement perpétuer leur souvenir mais également tirer les enseignements de leur sacrifice, a rappelé Rémy Delaunay, président du Souvenir français du comité de Menton. C’est en gardant bien vivant le souvenir douloureux des conflits passés et en perpétuant la mémoire de celles et ceux qui sont morts pour la France que nous pourrons prévenir le retour de toutes ces tragédies. »

Le Souvenir français a été créé en 1887, à l’époque où la République s’enracine et la défaite de 1870 demeure un souvenir dont « on ne parle jamais et dont on se souvient toujours ». Sa mission principale est la sauvegarde et la restauration des tombes des morts pour la France, afin d’empêcher une deuxième mort du soldat ; laquelle peut survenir par dispersion ou par extinction familiale de la mémoire nationale.

« C’est un combat de tous les jours et c’est pour cela que les comités du Souvenir français se mobilisent, a poursuivi Rémy Delaunay. Car supprimer une tombe de mort pour la France, c’est interdire demain de faire de cette tombe, une tombe de mémoire que chaque commune pourrait créer. Il faut donc en tirer les enseignements du passé pour mieux préparer l’avenir. Notre devise, ici, trouve toute sa place : ‟À nous le souvenir - À eux l’immortalité”. »