Actualités Menton

Attention ! cet article a plus d'un an.

Journée nationale de la Résistance

Publié le : 27 mai 2024 | Par : Ville de Menton

#Cérémonies / Hommages / Commémorations #Vidéo / Reportage

©Ville de Menton

Place Kœnig, le 27 mai, la Ville, les autorités officielles, les associations patriotiques, les porte-drapeaux et la population mentonnaise ont commémoré la Journée nationale du souvenir des victimes de la Résistance. Cette journée correspond à la date de la première réunion du Conseil national de la Résistance qui s’est tenue à Paris, le 27 mai 1943.

L’acte unificateur
« Nous sommes réunis pour commémorer la Résistance et celui en incarne l’unité : Jean Moulin. Si l’appel du 18 juin du général de Gaulle est l’acte fondateur de la Résistance, le 27 mai en est l’acte unificateur, a déclaré le maire, Yves Juhel, en ouvrant la cérémonie. La participation des forces militaires intérieures de la Résistance et leur engagement massif dans l’armée française permettront à notre pays d’être à Berlin le 8 mai 1945 et de devenir l’un des membres fondateurs des Nations Unies. »

Renouveler notre engagement
« En ces temps difficiles que le monde traverse, au prise avec une entreprise totalitaire de haine, de négation de l’autre qui éveille en nous de funestes souvenirs, je vous demande de ne pas tomber dans le piège qui nous est tendu : la peur de l’autre, a poursuivi Yves Juhel. En ces temps difficiles, nous pourrions faire nôtre cette phrase du général de Gaulle, exprimée le 14 juillet 1943 : ‟ Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peurs, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé.” À Menton, en 2024, renouvelons notre engagement pour que la flamme de la Résistance continue de briller, guidant nos pas vers un avenir toujours empreint de courage et de dignité. »

Aucun sanglot mais un élan
« Comme le disait Pierre Brossolette, ‟les morts de la Résistance ne nous demandent pas de les plaindre mais de les continuer. Ils n’attendent pas de nous un regret mais un serment ; pas un sanglot mais un élan”, a ensuite cité le 1er adjoint, Patrice Novelli, en lisant le message de la secrétaire d’État chargée des Anciens combattants et de la mémoire. Cet élan, c’est celui de la Libération et de ce qui lui succèdera car c’est aussi cela la Résistance : une refondation radicale avec l’idée de la sécurité sociale, du droit au travail, du besoin d’une élite de mérite… Aujourd’hui encore, nous pouvons donner du sens à l’héritage de la Résistance qui est aussi une leçon. Celle de ne jamais perdre espoir, pour soi comme pour les autres, parce qu’un sursaut est toujours possible. »

Quatre gerbes ont été déposées au pied du monument de la Résistance dont celle de la Ville par le maire. Le chant des Partisans et l’hymne national ont rythmé cette nouvelle Journée nationale du souvenir des victimes de la Résistance.