Publié le : 17 septembre 2024 | Par : Ville de Menton
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, de très nombreux otages sont retenus dans des conditions inhumaines. Alors que se profile le triste premier anniversaire, l’association Netsah (qui signifie éternité en hébreu) a organisé un voyage dans le sud de la France afin de sensibiliser au sort des otages. Le père de Tamir Nimrodi et le frère d’Avinatan Or ont ainsi pris la parole le 12 septembre, à Menton, lors d’une réception à l’Hôtel de Ville.
« Il y a un monde libre et un monde opposé à la liberté. Et ce sujet concerne le monde entier, a déclaré Moshe Or. Mon frère Avinatan est ingénieur. Il était présent au festival Nova où a eu lieu l’attaque... Notre famille est dévastée et n’a qu’un seul objectif : ramener mon frère et les otages vivants à la maison. »
« Mon fils Tamir a 19 ans. Il est soldat mais pas combattant. Sa base était située à la frontière de Gaza, poursuit Alon Nimrodi. Depuis sa capture, nous n’avons plus de vie. Notre quotidien est de savoir si les otages sont toujours en vie. Nous ne souhaitons qu’une chose ; les ramener à la maison et que ces actes ne se reproduisent plus jamais. »
Dans la salle du conseil, chacun - élus, membres de Netsah et de la communauté israélite de Menton - retient sa respiration. « Difficile de parler sans émotion après vous avoir entendu, a conclu le maire, Yves Juhel. C’est une immense fierté de vous recevoir ici, à Menton, et je ne souhaite qu’une seule chose : vous accueillir à nouveau avec les otages libérés. »
Née au lendemain du 7 octobre 2023, l’association Netsah est présidée par le docteur Bruno Lellouche et comprend aujourd’hui 4 000 bénévoles. Tous meurtris par la situation, ils apportent une aide, un soutien, un réconfort aux combattants, à la population israélienne (enfants, familles défavorisées, déplacées…).
« Le but de ces rassemblements qui se déroulent à Menton, Nice, Marseille est de libérer la parole et d’écouter les familles qui ont le courage de s’exprimer malgré toute leur souffrance, souligne l’association. Libérer la parole afin de faire entendre au monde entier qu’une telle situation existe au XXIe siècle…