Publié le : 1er novembre 2025 | Par : Ville de Menton
Samedi 1er novembre - jour de la fête de la Toussaint - au cimetière du Trabuquet, la cérémonie du Souvenir a débuté par la bénédiction des tombes, officiée par le père Régis Peillon, recteur de la basilique Saint-Michel Archange, et le révérend Walter Techera, pasteur de l’Église protestante unie de Menton.
La Ville et les associations patriotiques ont ensuite rendu hommage aux tirailleurs sénégalais, combattants alliés et chasseurs alpins inhumés dans les carrés militaires des soldats morts pour la France, en présence d’élus, dont la conseillère départementale représentant le président du Département, des autorités civiles, militaires, religieuses et des porte-drapeaux.
Les gerbes de la Ville ont été déposées par le maire de Menton, président de la Communauté de la Riviera française. Celles de l’Association mémoire tirailleur sénégalais par son président, Gaspard Mbaye. La gerbe du Souvenir Français par Jean-Luc Dassé, président du comité de Roquebrune-Cap-Martin et représentant Éric Michelis, délégué général départemental. Celle de l’Amicale des chasseurs à pied des bataillons alpins ou mécanisés du mentonnais par Jean-Paul Giraud, vice-président, Andrée Moraldo, trésorière, et Jean-Louis Lorenzi, président des anciens combattants section Roquebrune-Cap-Martin.
« Comme chaque année, il nous revient de nous souvenir de ceux qui sont morts pour que notre pays demeure libre, a cité Jean-Luc Dassé, en lisant le message de Serge Barcellini, président général du Souvenir Français. Le monde, à nouveau, connaît la guerre. Notre pays affronte des crises profondes, politiques, économiques, sociales, militaires. Il nous appartient, plus que jamais, de faire mémoire, car une nation ne peut vivre et se rassembler que si elle partage une histoire commune. Le Souvenir Français est là, fidèle à sa mission, pour nous le rappeler. »
Nota Bene : le Souvenir Français a été créé en 1887, à l’époque où la République s’enracine et la défaite de 1870 demeure un souvenir dont « on ne parle jamais et dont on se souvient toujours ». Sa mission principale ? La sauvegarde et la restauration des tombes des morts pour la France, afin d’empêcher une seconde mort du soldat. Sa devise étant : À nous le souvenir - À eux l’immortalité.









