Orazio Ferrari

Jésus et la femme adultère (1650), tableau attribué à Orazio de Ferrari

Un peintre de l’école génoise à la Basilique Saint-Michel

(Voltri, 1606 – Gênes, 1657)
L’Adoration des Bergers (chapelle des Pretti), la Crucifixion (chapelle des Monléon) et Notre dame des Grâces (chapelle Clavesana) sont trois des joyaux de la basilique Saint-Michel de Menton.

L’attribution à Orazio Ferrari de ces huiles sur toile s’appuie sur le récit anonyme des fêtes célébrées à Menton en 1734, en l’honneur du prince Honoré III : « Il s’en alla visiter les trois principales chapelles de Messieurs Pretti, Clavesana et de Monléon, non seulement parce qu’elles sont les plus riches en marbre et en stuc, mais parce qu’on y voit des tableaux fort estimés du chevalier Ferrari ».

Le thème du « Presepe » semble avoir été souvent traité par Orazio Ferrari pour des églises de Gênes et de Ligurie, tandis que le thème de la Crucifixion est rare dans son œuvre.

Des lettres conservées dans les archives du palais de Monaco (3 et 9 septembre 1633) prouvent que l’artiste peint alors dans son atelier génois pour Honoré II, prince de Monaco. En outre, il se fait son pourvoyeur en œuvres d’art auprès d’autres artistes italiens.

Il existe des écrits qui attestent des séjours du peintre dans la Principauté.

Ainsi, le peintre toulousain Hilaire Pader qui séjourne au Palais de Monaco de 1649 à 1653 dit dans son ouvrage Songe énigmatique sur la Peinture Universelle, imprimé en 1658, l’y avoir rencontré.

La faveur dans laquelle le prince Honoré II tient Ferrari se concrétise par la remise au nom du roi Louis XIV, en novembre 1652, du collier de l’Ordre de Saint-Michel.

On doit à cet artiste de nombreuses fresques dans le palais princier. A l’automne 1654, il revient, sans doute pour la dernière fois à Monaco pour un séjour de quelques mois.
Il réalise alors des décors et des jeux de scènes pour un ballet, les Victoires de Minerve ou le Triomphe de la Vertu sur les Vices, où la duchesse de Valentinois, née Aurélia Spinola, bru d’Honoré II, figure avec plusieurs membres de la noblesse provençale.

La période monégasque d’Orazio Ferrari coïncide avec l’apogée de sa carrière.
Il meurt de la peste à Gênes en 1657.

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